Paroles de mes "Poilus" -2-
Dans le cahier de mon grand-père maternel, Georges, à part les écrits, poèmes et chansons d'amour, il y a, merveilleusement conservés, des fleurs séchées, et une feuille en dentelles sur laquelle apparaît le prénom de ma grand-mère "Henriette".
J'avoue qu'ayant découvert tardivement ces écrits, je suis toujours bouleversée quand je feuillette ces pages.
Je vous livre maintenant un poème de Georges à Henriette.
ICI-BAS
Ici-bas les lèvres effleurent
Sans rien laisser de leur velours
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours
Ici-bas tous les hommes pleurent
Leurs amitiés ou leurs amours
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours Toujours
Geo Langevin
juillet 1916
Couloisy Oise