Ma maison de Villiers-le-Bois

Pour des raisons que seule la raison ignore, je n'y suis pas allée depuis... trop longtemps.
Mais cette maison, est la mienne !
Bon, vous voyez le petit carré de verdure, là c'est le jardin.
A gauche, sous le grand toit, c'est la grange (il y a de quoi faire une autre maison, mais faut d'abord que je gagne au loto). Là où pousse la vigne vierge, c'est La maison.
On entre par la cuisine, qui en fait est la pièce "à vivre", c'est l'ancienne étable, et les abreuvoirs, les supports à foin sont restés. C'est une des choses qui m'a séduite dans cette maison.
En plus, en entrant il y a une partie en mezzanine, donc une hauteur incroyable (pour une parisienne habitant au 3ème étage).
Il y a une grande table faite avec des travers de rail par le père de l'ancien propriétaire et un vieux buffet avec des vitres peintes à la main par un ami du grand-père de mon beau-frère.
Que du familial.
Et puis, à droite en passant une marche, il y a le salon, avec une cheminée où la soupe pourrait mijoter en attendant le retour des "hommes" (mais je me contente d'y faire un feu tout simple). Il y a aussi un bar, un vrai, avec un comptoir, des tabourets, de quoi faire des cocktails sympas et un distributeur de cacahuètes.
Sur les murs, un jeu de fléchettes (un vrai), des tableaux (des originaux dont je connais personnellement les artistes) et mes "collages de chats", bref que du plaisir.
A gauche du bar, une porte ouvre sur ma chambre mais là je ne vous dirais que ses couleurs, giroflée et myosotis, et que le lit est anglais, sculpté, acheté chez des amis qui tenaient une bien jolie boutique à Fulvy.
Face à la maison ce sont des anciennes dépendances (clapiers, bergerie) avec un promenoir au dessus.
Et pour finir, il y a un lilas, des rosiers, des pivoines, deux chèvrefeuilles, et quand c'est la saison plein de perce-neige, narcisses, crocus, violettes, muguet et pâquerettes.